5.12.09

BIENVENUE SUR LE BLOG DU PRINTEMPS MAGYAR
15 mars - 15 juin 2009

Organisé par l'association Fenêtres Ouvertes sur l'Europe,
à l'occasion de l'exposition du Musée des Beaux-arts de Dijon
"Fauvisme hongrois 1904-1914 : la leçon de Matisse",
il viendra accompagner et prolonger
la Saison Culturelle Hongroise
mise en place par le Musée des Beaux-Arts de Dijon
et ses nombreux partenaires.

Au programme de ce Printemps Magyar,
quelques conférences,
une programmation hongroise au cinéma d'art et d'essai Devosge,
un grand dîner hongrois,
un voyage à Budapest...

Retrouvez tout le détail de ces rendez-vous culturels
en utilisant le Sommaire du Blog


Contact : Thomas MENARD - président
4, rue Turgot 21000 DIJON / 03 80 58 93 03
fenetres-ouvertes-sur-l-europe@hotmail.fr

4.12.09

CINEMA - CONFERENCES - AUTRES EVENEMENTS

23/01/09 / 20h00 / Cinéma DEVOSGE
Soirée Spéciale LE BAL DES VAMPIRES, de Roman POLANSKI.

25/01/09 / 18h00 / Cinéma DEVOSGE
Rediffusion LE BAL DES VAMPIRES, de Roman POLANSKI.

13/02/09 / 20h00 / Cinéma DEVOSGE
Soirée Spéciale NOSFERATU LE VAMPIRE, de Friedriech MURNAU.

15/02/09 / 18h00 / Cinéma DEVOSGE
Rediffusion NOSFERATU LE VAMPIRE, de Friedriech MURNAU.

16/02/09 / 22h00 / Cinéma DEVOSGE
Rediffusion NOSFERATU LE VAMPIRE, de Friedriech MURNAU.

17/02/09 / 14h00 / Cinéma DEVOSGE
Rediffusion NOSFERATU LE VAMPIRE, de Friedriech MURNAU.

20/02/09 / 20h00 / Cinéma DEVOSGE
Soirée Spéciale DRACULA, PAGES TIREES DU JOURNAL D'UNE VIERGE, de Guy MADDIN.

22/02/09 / 18h00 / Cinéma DEVOSGE
Rediffusion DRACULA, PAGES TIREES DU JOURNAL D'UNE VIERGE, de Guy MADDIN.

23/02/09 / 22h00 / Cinéma DEVOSGE
Rediffusion DRACULA, PAGES TIREES DU JOURNAL D'UNE VIERGE, de Guy MADDIN.

24/02/09 / 14h00 / Cinéma DEVOSGE
Rediffusion DRACULA, PAGES TIREES DU JOURNAL D'UNE VIERGE, de Guy MADDIN.

20/03/09 / 18h00 / ECOLE SUPERIEURE DE COMMERCE DE DIJON
"SISSI, REINE DE HONGRIE", conférence de Jean des CARS.

20/03/09 / 21h00 / RESTAURANT LES CAVES DE LA CLOCHE
DINER EN COMPAGNIE DE JEAN DES CARS.

21/03/09 / 15h00 / LIBRAIRIE GRANGIER
Séance de dédicaces des ouvrages de Jean des CARS.

27/03/09 / 20h00 / Cinéma DEVOSGE
Soirée Spéciale LE CAUCHEMAR DE DRACULA, de Terence FISHER.

29/03/09 / 18h00 / Cinéma DEVOSGE
Rediffusion LE CAUCHEMAR DE DRACULA, de Terence FISHER.

30/03/09 / 22h00 / Cinéma DEVOSGE
Rediffusion LE CAUCHEMAR DE DRACULA, de Terence FISHER.

31/03/09 / 14h00 / Cinéma DEVOSGE
Rediffusion LE CAUCHEMAR DE DRACULA, de Terence FISHER.

06/04/09 / 18h00 / Salle de l'Académie
"CAPA, CONNU ET INCONNU", conférence de Françoise DENOYELLE.

18/05/09 / 19h00 / Premier cycle européen de SCIENCES PO à DIJON
"UNE HISTOIRE DE LA MUSIQUE HONGROISE", conférence de Frédéric ARCHAMBEAUD.

08/06/09 / 19h00 / Premier cycle européen de SCIENCES PO à DIJON
"DE SAINT-ETIENNE A MATHIAS CORVIN, LA HONGRIE ET LES HONGROIS AU MOYEN-AGE", conférence de Marie-Madeleine de CEVINS.

21-27/09/09 / Dijon-Budapest-Dijon
VOYAGE CULTUREL A BUDAPEST

3.12.09

PARTENARIATS - REMERCIEMENTS

(par Monsieur Thomas MENARD, président de l'association)

Que soient remerciés, en tout premier lieu, les membres - passés et présents - du Bureau, du Conseil d'Administration et de l'Association FENETRES OUVERTES SUR L'EUROPE, pour leur soutien sans faille, leur disponibilité et leurs encouragements au cours de ces 5 années d'existence.
Vous pouvez retrouver l'historique, l'ensemble des activités et l'actualité de l'association sur son blog ainsi que sur la plaquette de présentation de l'association (avec bulletin d'adhésion).


Un grand merci, ensuite, à l'équipe du Musée des Beaux-arts de Dijon, pour leur confiance et leur aide dans ce projet : Madame Sophie JUGIE, conservateur en chef et directrice du musée, Madame Sophie BARTHELEMY, conservateur au musée et commissaire de l'exposition, Madame Laurence BAISE, responsable du service culturel du musée, ainsi que Mademoiselle Catherine GRAS, pour son soutien et sa fidélité à nos activités depuis 5 ans.


Un grand merci, aussi, aux institutions qui accueillent les rendez-vous du Printemps Magyar :
- l'Ecole Supérieure de Commerce de Dijon et son Directeur Général, Monsieur Stéphan BOURCIEU,


- l'Académie des Sciences, Arts et Belles-lettres de Dijon, son président, Monsieur Pierre BODINEAU, toujours prompt à nous aider dans nos activités, et sa secrétaire-générale, Mademoiselle Martine CHAUNEY-BOUILLOT,


- bien sûr, le Premier cycle européen "Europe Centrale et Orientale" de Sciences Po à Dijon, son directeur, Monsieur Lukas MACEK, qui nous a permis de donner plus de 25 conférences dans son amphithéâtre Danube, et les membres de son équipe pour leur gentillesse, Madame Laurence TEISSIER, Monsieur Vincent FREMANN et Monsieur Jean-Jacques BITSCHENE,


- évidemment, le Cinéma d'art et d'essai DEVOSGE de Dijon, et son directeur, Monsieur Cyril JACQUENS, véritable spécialiste de l'histoire du cinéma européen et qui plus est ami !



Et, bien évidemment, un immense merci à tous les partenaires privés qui ont permis le financement de ce Printemps Magyar.


L'HOTEL SOFITEL DIJON LA CLOCHE
(14, place Darcy / 21000 DIJON / 03 80 30 12 32)


L'agence de voyages INTERMEDES
(60, rue La Boëtie / 75008 PARIS / 01 45 61 90 90)


L'entreprise MITANCHEY TRAITEUR
(17, avenue Eiffel / 21000 DIJON / 03 80 41 21 15)



La Librairie GRANGIER de Dijon
(14, rue du Château / 21000 DIJON / 03 80 50 82 50)











Merci, en fait, à tous ceux qui ont fait le choix de la confiance. Merci, aussi, à ceux qui ont fait un autre choix, au nom de l'expérience... et qui nous ont ainsi permis d'en acquérir davantage.

"L'expérience, c'est le nom que chacun donne à ses erreurs"
Oscar WILDE

2.12.09

LE BIEN PUBLIC - édition du 26 décembre 2008

« Fenêtres ouvertes sur l'Europe » crée l'événement
Le printemps dijonnais sera… hongrois

Active depuis 2003 dans le milieu culturel et intellectuel dijonnais, l'association marquera l'année qui s'annonce par un événement de taille. Dans la lignée de la saison hongroise du musée des Beaux-Arts.
Thomas Ménard est le passionné par qui tout est arrivé. Après des études d'histoire et de russe, il nourrit un intérêt personnel pour tout ce qui touche à la culture et au patrimoine et c'est lui qui organise aujourd'hui, à la tête de l'association « Fenêtres ouvertes sur l'Europe », des événements culturels qui prennent chaque année plus d'ampleur.
Pour 2009, le ton sera hongrois. Alors que dans le cadre de sa saison culturelle le musée des Beaux-Arts de Dijon organisera une exposition intitulée : « Fauvisme hongrois 1904-1914 : la leçon de Matisse », l'Opéra Dijon adoptera une programmation centrée autour de l'œuvre de Bartòk et l'institut de Sciences politiques de Dijon réfléchira sur l'histoire du pays. Dans le même temps, du 15 mars au 15 juin, l'association complétera le tout en organisant un cycle de conférences et une série de projections au cinéma de la rue Devosge, ainsi qu'un dîner hongrois et un voyage en septembre.
Ce « printemps Magyar » sera engagé par une série de films autour des vampires. Pourquoi ? Ces créatures suceuses de sang sont étroitement liées à la Hongrie historique, à l'origine de ces contes frémissants… D'ailleurs, l'un des plus fameux interprètes du comte Dracula, Bela Ferenc Dezso Blasko, était hongrois.
Des classiques du cinéma
Au programme de ce cycle, on retrouvera trois grands classiques du genre et un petit chef-d'œuvre beaucoup plus récent. Le Bal des vampires, parodie réalisée en 1968 par Roman Polanski, ouvrira la danse, présenté par un représentant de la maison de distribution du film. Avec Nosferatu, le ton sera plutôt à l'expressionnisme du cinéma des années 20, grande influence du bien connu Tim Burton. Le Dracula de Guy Maddin est un film muet, en noir et blanc, tourné… en 2003 ! Il sera précédé par un concert. Enfin, le bal sera clos par le Dracula de Terence Fisher, tourné en 1959.
L'évènement sera complété par une série de conférences autour d'aspects précis de la culture hongroise. Jean des Cars, écrivain et journaliste, interviendra à l'ESC Dijon-Bourgogne sur le thème de son dernier ouvrage, Sissi, reine de Hongrie, qu'il dédicacera également à la librairie Grangier. C'est dans la salle de l'Académie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon que sera ensuite évoqué par Françoise Denoyelle, professeur d'histoire de la photographie à l'école nationale supérieure Louis Lumière, le personnage de Capa. Le mélomane Frédéric Archambeaud, banquier et chanteur d'opéra, interviendra autour du thème de la musique hongroise, dans l'amphithéâtre Danube de Sciences-Po, le même qui accueillera les mots et pensées de Madeleine de Cevins sur la Hongrie du Moyen Âge.
Pour couronner le tout, un dîner hongrois sera organisé en clôture du « printemps Magyar », qui se prolongera en septembre par un voyage à Budapest, organisé par « Fenêtres ouvertes sur l'Europe ».
Benjamin HUTTER
Contact : Thomas MENARD - président, 4, rue Turgot 21000 DIJON. 03 80 58 93 03. fenetres-ouvertes-sur-l-europe@hotmail.fr

Thomas Ménard entend ouvrir Dijon aux cultures européennes (photo B. H.)

Copyright LE BIEN PUBLIC

1.11.09

Avec près de 30 conférences en 5 ans, pour la plupart données dans les locaux de Sciences Po ou dans la Salle de l'Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Dijon, l'activité de l'association Fenêtres Ouvertes sur l'Europe est essentiellement tournée vers cette manière de découvrir les richesses du patrimoine historique et culturel du continent européen. Il était donc naturel que la programmation du PRINTEMPS MAGYAR repose sur un cycle de conférences, consacrées à quelques éléments de l'histoire et des arts du peuple et de l'Etat magyars.

Vous pouvez retrouver l'ensemble des sujets traités au cours de ces cinq années sur le blog de l'association.

1.10.09

SISSI, REINE DE HONGRIE
conférence de Monsieur Jean des CARS

le vendredi 20 mars 2009 à 18h00
amphithéâtre de l'Ecole Supérieure de Commerce
(29, rue Sambin 21000 DIJON)


La conférence sera suivie d'une séance de dédicaces de Monsieur Jean des CARS pour son livre Sissi ou La fatalité (Editions PERRIN).


Une seconde séance de dédicaces aura lieu le samedi 21 mars, à partir de 15h00, à la Libraire GRANGIER (14, rue du Château 21000 DIJON). De nombreux ouvrages de Monsieur Jean des CARS y seront présentés.


BIOGRAPHIE DE JEAN DES CARS
(texte fourni par les Editions PERRIN)

Né à Paris et résidant à Paris, il descend d’une des plus vieilles familles de France, originaire du Limousin, fidèle à la monarchie des Bourbons et dont plusieurs membres ont été, à travers les siècles, serviteurs de l’Etat ; le village Les CARS, aujourd’hui dans le Département de la Haute-Vienne, est à une trentaine de kilomètres de Limoges. En 1830, le Général Duc des Cars commandait l’un des trois corps d’Armée qui débarqua à Sidi-Ferruch, en Algérie. Refusant de prêter serment à Louis-Philippe, le Duc des Cars se retira sur ses terres, conspira contre la Monarchie de Juillet. Aide-de-camp de Charles X, il fut un intime de la Duchesse de Berry, très présent dans la région de Châtellerault dans le souvenir de son ancêtre qui avait construit, de ses deniers, les maisons de la Ligne Acadienne, auquel deux institutrices ont rendu hommage dans un récent travail historique qui a ému Jean des Cars, lors d’un de ses séjours dans la région.

Jean des CARS est le fils unique du célèbre romancier Guy des CARS qui, en cinquante cinq ouvrages, a conquis cent millions de lecteurs dans vingt six pays. De son père, disparu le 21 décembre 1993 et qu’il vénère parce qu’il était “un authentique artisan du roman populaire” (tous ses ouvrages sont progressivement réédités en format de poche depuis 2007 : douze titres étaient, de nouveau, disponibles à l’été 2008), Jean des CARS a hérité le goût de l’écriture, du récit, de la construction rigoureuse à laquelle s’ajoute la recherche à dominante historique.

Après sa Licence en Droit à la Faculté de Paris, souhaitant devenir avocat, il est auditeur à l’Académie de Droit International de la Haye mais, selon son aveu, “il tourne mal” et entre, fortuitement, dans l’univers du journalisme. En 1965, il est Secrétaire de Rédaction dans le groupe des publications de l’industriel Jean PROUVOST (à l’époque PARIS-MATCH, MARIE-CLAIRE, TELE 7 JOURS), apprenant le métier auprès de professionnels prestigieux comme Gaston BONHEUR, Raymond CARTIER et Roger THEROND. Puis, reporter-rédacteur à MATCH, il se passionne pour l’aventure de l’actualité et obtient plusieurs entretiens avec diverses personnalités.

Parallèlement, pour compenser le caractère éphémère d’un magazine, fût-il de large audience, parce qu’un numéro chasse l’autre, il se plonge dans des enquêtes historiques. En 1975, paraît son premier livre, une biographie très renouvelée pour le public francophone “LOUIS II de BAVIERE ou le Roi Foudroyé” (Perrin), devenu un ouvrage de référence sur le sujet, traduit au Japon, en Italie, en Pologne et constamment réédité, en particulier en mai 2005 avec un nouveau cahier d’illustrations en couleurs et divers ajouts. L’excellent accueil réservé par le public et la critique, ainsi qu’un prix de l’Académie Française, décident de sa double orientation, à la fois vers la Presse généraliste et l’Edition, autour de grandes figures du passé. Jean des CARS se situe résolument au carrefour de l’actualité d’hier et de l’histoire d’aujourd’hui, mêlant à ses recherches des reportages sur les lieux où ont vécu ses personnages, apportant des inédits et la réflexion de l’historien sur des héros ou des lieux mythiques dont la connaissance a évolué.

Pour cet auteur, l’histoire est une science vivante, nullement figée. Il n’est jamais facile de se faire un prénom; Jean des CARS y parvient à force de travail et de talent, après avoir dédié son premier livre à son Père.

En 1978, appelé par la direction du FIGARO MAGAZINE, il rejoint l’équipe de ce journal comme Grand Reporter et devient l’une de ses signatures appréciées. Envoyé Spécial, il voyage au Japon, au Chili, au Brésil, en Afrique Centrale mais reconnaît une prédilection pour l’Europe. Il obtient un entretien exclusif avec le Prince de Galles à Buckingham Palace avant son mariage avec la future célèbre Lady Di...

La même année, Jean des CARS publie la première biographie du célèbre mais méconnu Préfet de la Seine de 1853 à 1870, le baron Haussmann, fondé sur des archives familiales inédites. Ce livre « HAUSSMANN, LA GLOIRE DU SECOND EMPIRE » obtient le Prix HISTORIA décerné par la célèbre revue. Il a connu quatre rééditions dont la dernière dans le cadre des manifestations commémorant, en 2008, le bicentenaire de la naissance de Louis-Napoléon Bonaparte, premier Président de la République Française élu au suffrage universel et devenu l’Empereur des Français, Napoléon III.

Le livre de Jean des CARS, « SISSI ou La Fatalité », paru en 1983 (Perrin), est nourri de révélations spectaculaires après cinq ans d’enquête dans les pays alors peu accessibles du monde communiste. Il est immédiatement un best-seller francophone, dans les listes des meilleures ventes pendant dix neuf semaines puis traduit en espagnol, en japonais (où il a même été aussi adapté en bande dessinée !) et, ce qui est très rare pour un auteur français, en hongrois. L’ouvrage obtient le prestigieux Prix des Ambassadeurs, décerné chaque année par un jury, unique au monde, composé de Chefs de Missions Diplomatiques accrédités en France. Le premier écrivain distingué par le Prix des Ambassadeurs, avait été, à titre posthume, Antoine de SAINT-EXUPERY. Parmi ses lauréats plus récents, Hélène CARRERE D’ ENCAUSSE, Alain DECAUX, Jean LACOUTURE et Alain PEYREFITTE.

Voyageur dans l’âme et attentif à un art du voyage de qualité, Jean des CARS publie divers albums, illustrés de superbes photographies, qui sont à la fois des guides historiques, touristiques et pratiques: LES CHÂTEAUX FOUS DE LOUIS II DE BAVIERE, SUR LES PAS DE SISSI (traduit en allemand), SUR LES PAS DE MOZART, SUR LES PAS DES TSARS A SAINT-PETERSBOURG, plusieurs fois réimprimés. Fasciné par les grands trains internationaux et animateur d’émissions de radio et de télévision sur les palaces du rail, Jean des CARS a publié, en collaboration avec Jean-Paul CARACALLA (Denoël), des volumes qui font rêver: L’ORIENT-EXPRESS, couronné par l’ Académie Française, traduit en allemand, en anglais et en italien; LES TRAINS DES ROIS ET DES PRESIDENTS et LE TRANSSIBERIEN. Jean des CARS a accompli et organisé plusieurs périples exceptionnels, en train de luxe spécial, de Pékin à Moscou et Saint-Pétersbourg soit 10 000 km en 16 jours en traversant, notamment, la Mongolie et le désert de Gobi. Il connaît bien l’univers des grands express mythiques puisqu’en 1974, il avait été engagé, incognito, après avoir suivi un stage théorique et pratique, comme conducteur des Wagons-Lits de Paris à Istanbul. “Mon arrière grand père ne pouvait pas voir partir un train qui allait loin sans monter à bord !” confie l’arrière-petit-fils du Duc des CARS.

Jean des CARS écrit des chroniques, des points de vue et des récits régulièrement publiés par LE FIGARO, LE FIGARO MAGAZINE, LE FIGARO HORS-SERIE, LE SPECTACLE DU MONDE, FRANCE-SOIR et HISTORIA.

En 1994, Jean des CARS publie “MALESHERBES GENTILHOMME DES LUMIERES” (Editions de Fallois), un volume fondé sur des archives familiales inédites retraçant le destin du haut-magistrat qui présenta des “Remontrances” à Louis XV, fut Directeur de la Librairie, c’est à dire de la Censure mais protégea les Encyclopédistes et leur œuvre gigantesque puis fut chargé, par Louis XVI, d’élaborer le statut des Protestants et, à la veille de la Révolution, celui des Juifs. Courageux et sans concession à la Terreur, Malesherbes demanda à la Convention de défendre la Roi. Il fut, lui aussi, guillotiné après avoir vu, horrifié, périr sur l’échafaud toute sa famille, dont ses petits-enfants. Le livre de Jean des CARS a reçu le Grand Prix de la Biographie d’ Histoire de l’Académie Française. En 2001, il signe une biographie de l’épouse mal aimée de Napoléon III “EUGENIE, LA DERNIERE IMPERATRICE” (Perrin). L’ouvrage est traduit en espagnol en raison des nombreux inédits qu’il révèle et reçoit, en France, le Grand Prix de la Fondation Napoléon pour le Second Empire tandis que celui du Premier Empire est attribué à Dominique de Villepin pour son récit des “Cent-Jours”.

Le 10 décembre 2003, Jean des CARS a été l’invité de la célèbre émission française de télévision “ DES RACINES ET DES AILES”, sur FRANCE 3, pour raconter le destin de Sissi, complétée d’un entretien avec Patrick de CAROLIS, depuis la Bibliothèque Nationale Autrichienne, sise dans le Palais Impérial de Vienne, spécialement éclairée. Le programme comportait des reportages inédits qui ont été tournés avec Jean des CARS et grâce à lui en Autriche, en Hongrie et en Suisse où l’on a découvert des trésors jamais ou rarement montrés. On y a admiré la véritable Sissi, à partir du mythe véhiculé par le Cinéma mais où l’Histoire de cette femme fascinante a repris ses droits. Cette émission a battu un record d’audience pour cette série: 5 600 000 téléspectateurs. Elle est la seule de la série qui ait été, à ce jour, commercialisée en DVD pour les dix du « FIGARO HORS SERIE ». L’émission a été rediffusée le 20 juillet 2005 sur FRANCE 3. Avec cette même équipe, il a été le scénariste et le mentor d’un film de 52 minutes sur les châteaux de Louis II de Bavière riche de séquences fortes et permettant au téléspectateur de découvrir des pièces, des réserves, des coulisses et des secrets jusque là interdits au profane. Il a été diffusé à plusieurs reprises fin 2005, sur France 5.

Tout en continuant de concevoir et d’animer des voyages à thèmes historiques et d’intervenir comme conférencier lors de Croisières, Jean des CARS a publié, en octobre 2004 “RODOLPHE ET LES SECRETS DE MAYERLING »” (Perrin), une contre-enquête spectaculaire sur l’énigmatique mort de l’Archiduc héritier d’Autriche-Hongrie le 30 janvier 1889. Jusqu’ici, le décès du seul fils de François-Joseph et de Sissi était présenté comme l’issue tragique d’un roman d’amour scandaleux et impossible. L’auteur, qui a eu accès à des sources longtemps occultées en Europe Centrale, démontre que la thèse du double suicide n’est pas crédible, confirmant les révélations exclusives que l’Impératrice et reine ZITA avait confiées à Jean des CARS lors de son retour à Vienne en novembre 1982. L’hypothèse d’un assassinat, peut-être pour des raisons politiques, de dimension européenne semble désormais la plus vraisemblable. Le livre de Jean des CARS a été l’un des succès de l’ Edition de l’hiver 2004-2005. Il totalise, à ce jour, quatorze éditions et a dépassé le cap des 65.000 exemplaires.

Le Professeur Jean Tulard, Président de l’Académie des Sciences Morales et Politiques en 2005 (Institut de France) a demandé une Communication à l’historien, prononcée le 7 mars 2005 dans la salle de réunion de l’Académie Française, en présence de hautes personnalités, dont S.A.I. la Princesse Napoléon et d’un auditoire diplomatique nombreux. Dans un cycle consacré au “Mensonge en Histoire”, l’orateur invité avait choisi d’étudier les raisons et les modalités de l’image trop souvent négative du règne de Napoléon III, sous le titre: “Les Historiens et la Légende Noire du Second Empire”. Il en a profité pour rétablir la vérité sur Victor Hugo, plutôt ingrat et à la mémoire courte... Attentif à la douleur des blessés de la vie, Jean des CARS a exercé, pendant plusieurs années, une mission bénévole de Porte-Parole des Œuvres Hospitalières Françaises de l’Ordre de Malte. Tournées de conférences, émissions de radio, de télévision (dont une avec Frédéric MITTERAND) et entretiens avec la presse écrite ont permis de mieux faire connaître l’action et le message de la plus ancienne organisation humanitaire du monde.

En avril 2005, à l’occasion du décès du Prince Rainier III de Monaco, Jean des CARS, qui l’avait bien connu, a été l’invité de nombreuses émissions de radio et de télévision. Il a commenté, sur France 2, les obsèques du défunt monarque le vendredi 15 avril et sur Télé Monte-Carlo l’intronisation du Prince Albert II le 12 juillet puis présenté la soirée de son avènement à l’Opéra de la Principauté le 19 novembre 2005. Son livre sur Monaco, a été mis à jour et enrichi d’un chapitre inédit “Rainier III, le Patron” et l’ouvrage réactualisé, par un tour de force technique, a été remis en vente en cinq jours sous le titre “S.A.S. Rainier III et Monaco”, sous-titré “700 ans d’histoire des Grimaldi” (Edtiions du Rocher).Tirage: 16 500 exemplaires dont 12 000 étaient déjà vendus (fin avril 2005). Une adaptation télévisée en a été réalisée en novembre 2005.

Le livre de Jean des CARS “LE ROMAN DE VIENNE” (Editions du Rocher, parution novembre 2005) a rendu hommage à la capitale autrichienne au moment où elle a présidé l’Union Européenne (trois éditions; sortie en format de poche, collection TEMPUS, en mars 2008). Son livre illustré “ SUR LES PAS DE MOZART” a également été réédité et mis à jour à l’occasion du 250ème anniversaire de la naissance de ce génie surdoué de la Musique. (Parution fin octobre 2005, deux réimpressions, Editions Perrin).

Depuis le 1er janvier 2006, France Inter a demandé à Jean des CARS de rejoindre l’équipe de l’émission “ Au fil de l’Histoire ” , animée entre autres par Henri AMOUROUX (disparu à l’été 2007), Jean FAVIER et Jean TULARD, de l’Institut, diffusée chaque dimanche de 13 heures 30 à 14 heures, qui a succédé à la célèbre émission La Tribune de l’Histoire d’André Castelot, Alain Decaux et Jean-François Chiappe. A tour de rôle, un auteur raconte, dans un texte interprété par d’excellents comédiens, un épisode historique.

L’avant-dernier ouvrage de Jean des CARS est une promenade romantique, littéraire, cinématographique, artistique, politique et technique mêlant les aventures cocasses, dramatiques, amoureuses et exploits historiques en tous genres et tous authentiques: le “DICTIONNAIRE AMOUREUX DES TRAINS ” dans la célèbre collection publiée chez Plon (Quatre éditions, deux éditions dans le Club France-Loisirs à l’hiver 2007-2008). Un livre qui se « picore » pour voyager sans fatigue !

Le nouveau livre de Jean des Cars, sorti à la mi-mai 2008 , « LA SAGA DES ROMANOV »,chez Plon, raconte l’histoire de la dynastie impériale russe, de Pierre le Grand à Nicolas II, mais démontre surtout, y compris avec des photos à l’appui, l’extraordinaire œuvre de réconciliation historique entreprise en Russie depuis dix ans, en particulier par le président Poutine, qui a eu le courage d’unifier les Russes face à tous leurs passés.

Après soixante dix ans d’occultation et de mensonges, le destin de la famille impériale fait, de nouveau, partie de l’histoire officielle. Une statue du tsar Alexandre III a même été remise en place à Irkoutsk il y a trois ans et inaugurée par un ministre du gouvernement russe.

Ce livre, à contre-courant de l’opinion caricaturale manipulée par des média,s est un récit historique à la lumière de l’actualité, surprenante mais très argumentée, que Jean des Cars connaît, observe et analyse depuis vingt-cinq ans, en Union Soviétique puis dans la Russie de MM. Gorbatchev, Eltsine et Poutine.

Ce volume connaît un grand succès : il est entré, en quinze jours, dans la liste des meilleures ventes et a connu onze réimpressions.

Les voyages à thèmes animés par Jean des CARS en 2008 : Les Emirats Arabes Unis et le Sultanat d’Oman ; La Pouille, une Italie entre l’Occident et l’Orient ; L’Ouzbékistan sur les pas de Shéhérazade et de Tamerlan ; Vienne, le cœur battant de l’ Europe ; Le Monténégro, une synthèse des Balkans ; Vérone entre l’opéra et les Villas Palladiennes et un nouveau fascinant périple ; Pékin-Moscou à bord d’un Transsibérien de luxe, train spécial, via la Mongolie ; L’Inde des Maharadjahs et des Grands Mogols (douze jours au Rajastan) ; Réveillon de la nouvelle année 2009 : Florence et les trésors des Médicis.


LA VISITE DE JEAN DES CARS A DIJON

Le séjour de Jean des CARS à Dijon a débuté par un accueil particulier sur le quai de la gare. Amoureux des trains et auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet, il s'est vu remettre un présent de la part de la Direction Régionale de la S.N.C.F., par l'intermédiaire de Monsieur Yves MARINOT, responsable de la communication.
Puis, Madame Eliane LOCHOT, directrice des Archives de la Ville de Dijon, a proposé à notre invité une rapide visite de ses collections, conservées dans le fastueux Palais des Ducs et des Etats de Bourgogne, dans la salle aménagée au 18ème siècle, sous l'Escalier Gabriel, pour les archives des Elus. Elle lui a notamment présenté des décors peints utilisés lors du passage de Napoléon III à Dijon les 23 et 24 août 1860, documents qui l'ont énormément interessé et dont il a demandé des clichés. Rappelons que Jean des CARS est un grand spécialiste du Second Empire et notamment de ses figures illustres : l'impératrice Eugénie, la princesse Mathilde, le préfet Haussmann...
Après un passage à l'Hôtel de la Cloche, où notre intervenant était invité par Monsieur Antoine MUÑOZ, directeur du palace dijonnais, nous nous sommes rendus à l'Ecole Supérieure de Commerce de Dijon où se tenait la conférence. Pendant près d'une heure et demi, près de 75 personnes ont eu le plaisir d'écouter Jean des CARS leur raconter l'histoire de cette petite princesse bavaroise devenue la mythique Sissi, impératrice d'Autriche... et reine apostolique de Hongrie. L'auteur nous a expliqué tous les liens noués entre l'actuelle Budapest, le peuple magyar et leur reine bien aimée, disparue tragiquement en 1898. Nombreux sont ceux qui sont restés pour assister à la séance de dédicaces organisée par la Librairie Grangier et échanger quelques mots, parfois même de longues conversations, avec Jean des CARS.
La soirée s'est terminée par un sympathique dîner, en petit comité, aux Caves de la Cloche, où Monsieur MUÑOZ avait fait préparer pour nous un menu à consonances hongroises : copieuse assiette de charcuterie, plat principal inspiré du fameux goulash, crêpe fourrée au chocolat et aux fruits secs... dont notre invité nous a assuré que c'était l'un de ses desserts favoris et la spécialité du restaurant Gundel, où certains d'entre nous auront l'occasion de déjeuner en septembre prochain. Comme pour la conférence, Jean des CARS a su tenir en haleine son auditoire, en évoquant nombre d'histoires ou anecdotes concernan sa vie et les personnalités qu'il a eu l'honneur de rencontrer.
La journée du samedi 21 était tout aussi passionnante, débutée par une promenade culturelle dans le centre historique de notre bonne ville de Dijon, poursuivie par un déjeuner offert à Jean des CARS par le restaurant Le Petit Roi de la Lune, terminée par une rencontre à la Librairie Grangier, animée avec brio par Madame Nathalie MACIA, responsable de la communication de la librairie, et complétée par uen seconde séance de dédicaces, aussi réussie que la première.
Nathalie MACIA et moi avons ensuite raccompagné Monsieur des CARS à la gare, où il est gentiment restré discuter avec nous, sur le seuil du wagon, jusqu'au départ du train. Une attention qui a confirmé notre attachement à ce personnage si sympathique et généreux, qui nous a promis de revenir nous voir à Dijon.










1.9.09

CAPA CONNU ET INCONNU
conférence de Madame Françoise DENOYELLE

le lundi 6 avril 2009 à 18h00
Salle de l'Académie des Sciences, Arts et Belles-lettres
(5, rue de l'Ecole de Droit 21000 DIJON)



Françoise DENOYELLE, professeur des Universités, enseigne l'histoire de la Photographie à l'Ecole Nationale Supérieure Louis-Lumière de Noisy-le-Grand, spécialisée dans les métiers du cinéma, de la photographie et du son. Spécialiste de l'histoire de la photographie au 20ème siècle, elle s'intéresse plus particulièrement aux usages, aux institutions, à la commande et à la photographie dans la presse. Ses recherches actuelles portent sur l'iconographie du Front Populaire dans la presse et sur les photographes dit humanistes.
Françoise Denoyelle est aussi responsable du séminaire Photographie et histoire, membre du comité de lecture d'Etudes photographiques depuis 2001 et de Cahier Louis-Lumière depuis 2005, rédactrice en chef de la gazette Du sel au pixel.

Elle a été commissaire de plusieurs expositions...
"Habiter la ville", avec R. MENEGON, Les entreprises sociales pour l'habitat, avril 2004,
"Capa connu et inconnu", avec Laure BEAUMONT-MAILLET, Bibliothèque nationale de France, 2004 et le Martin-Gropius-Bau de Berlin, 2005,
"Du sel au pixel", ENS Louis-Lumière et Centre de conservation du livre, dans le cadre des Rencontres internationales de la photographie à Arles, 2005,

... et à participer à la conception d'autres expositions :
"Beyrouth, les temps superposés", Centre culturel français de Beyrouth, Liban, 2002,
"Un village du XXIe siècle", avec R. MENEGON, C.A.U.E., 2003,
"Karmel el-Zeitoun", Académie libainaise des Beaux-arts - Université de Balamand, Beyrouth, Liban, 2003,
ainsi que les éditions 2002 et 2003 de l'exposition "Du sel au pixel".

Bibliographie :

Ouvrages :
Harcourt, Paris, La Manufacture, 1992.
Spectacles, Paris, Marval, 1995.
Kollar, le choix de l'esthétique, Paris, La Manufacture, 1995.
La Lumière de Paris, tome 1 - Le marché de la photographie, Paris, L'Harmattan, 1997.
La Lumière de Paris, tome 2 - Les usages de la photographie, Paris, L'Harmattan, 1997.
La photographie d'actualité et de propagande sous le régime de Vichy, Paris, C.N.R.S. Editions, 2003.


1.8.09

UNE HISTOIRE DE LA MUSIQUE HONGROISE
conférence de Monsieur Frédéric ARCHAMBEAUD

le lundi 18 mai 2009 à 19h00
Amphithéâtre Danube
Premier cycle européen de Sciences Po à Dijon
(14, avenue Victor Hugo 21000 DIJON)

Frédéric ARCHAMBEAUD est banquier et chanteur d'opéra ! Difficile de le comparer à nos autres intervenants : écrivains, journalistes, universitaires... Il refuse d'ailleurs qu'on le considère comme un conférencier, préférant être comparé à un amateur qui parle à d'autres amateurs. Un amateur, en l'occurrence, extrêmement instruit sur tout ce qui concerne la musique... les musiques... Grâce à ses connaissances quasi encyclopédiques, il a eu l'occasion de collaborer, pendant plusieurs années, avec ce qui était alors le duo dijon (aujourd'hui, l'Opéra de Dijon), pour lequel il a rédigé de nombreuses notes de programmes. Il a travaillé, également, avec le Musée des Beaux-arts de Dijon, où il a guidé des visites musicales : promenades musicales dans les collections lors des Journées européennes du Patrimoine 2007. Depuis 2001, il anime sur la radio RCF PARABOLE une émission intitulée "De notes en notes"... émission musicale, naturellement !

Quelques notes de programmes de Frédéric ARCHAMBEAUD :
- "Airs de concert de Mozart", "Beethoven, 4ème Symphonie", La Chambre philharmonique, jeudi 3 février 2005.
- "Peer GYNT, Suite d'orchestre n°1", "WIENIAWSKI, Concerto pour violon n°1" , "SIBELIUS, Symphonie n°2", Orchestre Sinfonia Varsovia, mardi 8 mars 2005.
- "Gustav MAHLER, Symphonie n°5 en ut dièse mineur", Orchestre Français des Jeunes, mercredi 27 avril 2005.
- "Arthur HONEGGER, Pastorale d'été", "Georges BIZET, Suite n°1 de l'Arlésienne", "Guy LECLERQ, Ondine", "Albert ROUSSEL, Symphonie n°4 en la majeur", Orchestres des étudiants du Conservatoire de Dijon, mercredi 4 mai 2005.
- "Jospeh HAYDN, Quatuor en sol mineur op. 74 n°3 dit Le Cavalier", "Paul HINDEMITH, Quatuor n°3", "Félix MENDELSSOHN, Octuor à cordes en mi bémol majeur op. 20", Quatuor Prazak et quatuor KOCIAN, mercredi 25 mai 2005.
- "Maurice RAVEL, Valses nobles et sentimentales", "Arthur HONEGGER, La danse des Morts", Orchestres symphoniques et Choeurs associés, mardi 14 juin 2005.

- "Frédéric CHOPIN (1810-1849), Scherzo n°1 en si majeur op. 20, Scherzo n°2 en si bémol mineur op. 31, Scherzo n°3 en ut dièse mineur op. 39, Scherzo n°4 en 3 majeur op. 54" / Récital de Evgueni KISSIN, jeudi 26 janvier 2006.
- "Joseph HAYDN, op. 76 n°6", "Robert SCHUMANN, Quatuor n°3", "Johannes BRAHMS, Quintette op. 34", Quatuor Manfred et Claire Désert, mardi 22 mai 2007.
- "Ludwig van BEETHOVEN, Coriolan", "Serguei PROKOFIEV, Symphonie Concertante", "Serguei RACHMANINOV, Symphonie n°2", The Young Symphony, Orchestre symphonique des jeunes de Rhénanie-Palatinat, jeudi 18 octobre 2007.
- "Igor STRAVINSKY, Suite italienne", "Bela BARTOK, Chansons populaires hongroises", "Franz SCHUBERT, Fantaisie", "Maurice RAVEL, Sonate pour violon et piano", Viktoria MULLOVA et Katia LABEQUE, lundi 17 mars 2008.
- "Jean-Sébastien BACH, Saint-Jean", Bach, Passion selon Saint-Jean, vendredi 21 mars 2008.

1.7.09

DE SAINT-ETIENNE A MATHIAS CORVIN,
LA HONGRIE ET LES HONGROIS AU MOYEN-AGE
conférence de Madame Marie-Madeleine de CEVINS

le lundi 8 juin 2009 à 19h00
Amphithéâtre Danube
Premier cycle européen de Sciences Po à Dijon
(14, avenue Victor Hugo 21000 DIJON)




Marie-Madeleine CHALLEND de CEVINS, ancienne élève de l'Ecole Normale Supérieure de Fontenay-Saint-Cloud (Ecole Normale Supérieure Lettre et Sciences Humaines, transférée à Lyon en 2000), agrégée d'histoire, est actuellement maître de conférences en histoire médiévale à l'Université d'Angers. Elle est rattachée à différents laboratoires de recherches : Centre de Recherches Historiques de l'Ouest (CERHIO UMR 6258 : Unité Mixte de Recherches CNRS / Université Rennes 2), Centre de Recherches sur l'Histoire de l'Europe Centrale (Université Paris-Sorbonne), Capitulum. Középkori Egyháztörténeti Kutatócsoport [Groupe de recherches sur l'Histoire de l'Eglise au Moyen-Age] (Université de Szeged, Hongrie).

Après avoir rédigé un mémoire de maîtrise intitulé "Réseau des établissements ecclésiastiques de Buda, Pest et Obuda de 1349 à 1541", elle soutient un D.E.A. d'Histoire du Moyen-Age ("L'Eglise dans la ville : l'encadrement religieux des citadins hongrois du milieu du XIV siècle à la fin du XVe siècle") et est finalement récompensée par "la mention Très Honorable, avec félicitations du Jury, à l'unanimité des membres" lors de la soutenance de sa thèse sur "L'Eglise dans les villes hongroises aux XIVe et XVe siècles", le 15 décembre 1995 en Sorbonne. En 2007, elle obtient un diplôme d'Habilitation à Diriger des Recherches en Histoire du Moyen-Age, avec un dossier ayant pour titre : "Aux marges de la Chrétienté latine : Eglise et société en Hongrie médiévale".

Madame de CEVINS à également eu l'occasion d'assurer des cours en Hongrie : en avril 2000 à l'Université de Pécs (l'Eglise et la vie religieuse en Hongrie à la fin du Moyen-Age) et en avril 2004 à l'Université de Szeged (les ordres mendiants en Hongrie à la fin du Moyen-Age), de donner plusieurs conférences, ainsi que de participer à de nombreux tables rondes et colloques. Elle prépare actuellement un grand colloque international, dont elle assurera la direction : L'Europe centrale au seuil de la modernité. Mutations sociales et culturelles (Autriche, Bohême, Hongrie, Pologne, fin du XIVe - milieu du XVIe siècle), Abbaye Royale de Fontevraud, 15-16 mai 2009.

C'est donc l'une des grandes spécialistes françaises de la Hongrie médiévale qui nous fera l'honneur de venir nous parler de la destinée du peuple et de l'Etat magyars entre l'An Mil et la fin du 15ème siècle.


BIBLIOGRAPHIE :

Marie-Madeleine de CEVINS, Saint Etienne de Hongrie, Paris, Fayard, 2004.




Outre cette biographie de référence, Marie-Madeleine de CEVINS est l'auteur de nombreux articles et ouvrages sur l'histoire, notamment religieuse, de la Hongrie médiévale.

1. Marie-Madeleine de CEVINS (sous le nom Marie-Madeleine de POURQUÉRY), "Faire des recherches en Hongrie", Sources. Travaux historiques (numéro spécial "Roumanie - Pays de l'Est"), 1989 (n°20), p. 119-121.

2. Marie-Madeleine de CEVINS (sous le nom Marie-Madeleine de POURQUÉRY), "A plébániák és a városi környezet. Plébániatemplomok a XIV. és XV. századi magyar városokban [Paroisses et milieu urbain. Les églises paroissiales dans les villes hongroises aux XIVe et XVe siècles]", dans Aetas, n°3-4, Szeged, 1991, p. 59-92.

3. Marie-Madeleine de CEVINS, "Le pouvoir ecclésiastique dans les villes hongroises à la fin du Moyen Age", dans Michal TYMOWSKI (dir.), Lieux du pouvoir au Moyen Age et à l'époque moderne, Actes du colloque de la Sorbonne (1-2 avril 1992), Varsovie, Publications de l'Université de Varsovie, 1995, p. 141-172.

4. Marie-Madeleine de CEVINS, "Société et pouvoirs en Hongrie sous le règne de Mathias Corvin (1488-1490)", dans Bulletin de la Société d'histoire moderne et contemporaine, 3-4, 1996, p. 5-11.

5. Marie-Madeleine de CEVINS, "Buda et Pest", "Esztergom", "Etienne Ier de Hongrie", "Hunyadi", "Kalocsa", "Mathias Corvin", "Mohács", "Pannonhalma", "Pannonie", dans A. VAUCHEZ (dir.), Dictionnaire Encyclopédique du Moyen-Age, Paris, Editions du Cerf, 1997, 2 vol.

6. Marie-Madeleine de CEVINS, "Relations de dépendance spirituelle entre corps de ville et églises paroissiales en Hongrie au bas Moyen Âge", dans Revue d'histoire ecclésiastique, 92/2, 1997, p. 395-418.

7. Marie-Madeleine de CEVINS, "Relations de dépendance matérielle entre corps de ville et églises paroissiales en Hongrie au bas Moyen Âge", dans Revue d'Histoire Ecclésiastique, 93 /3-4, 1998, p. 333-353.

8. Marie-Madeleine de CEVINS, "Les confréries de Bratislava au bas Moyen Âge d'après les sources testamentaires", dans Confraternitas, 9/2, 1998, p. 3-22.

9. Marie-Madeleine de CEVINS, "A plébániai papság és a koldulórendi barátok kapcsolatai a magyar városokban a késö-középkorban : Sopron példája [Les relations entre clergé paroissial et frères mendiants en Hongrie à la fin du Moyen Age : l'exemple de Sopron]", dans Soproni Szemle, n°3, 1998, p. 196-208.

10. Marie-Madeleine de CEVINS, "Les religieux et la ville au bas Moyen Âge : moines et frères mendiants dans les villes du royaume de Hongrie des années 1320 aux années 1490", dans Revue Mabillon, n.s., t. 9, 1998, p. 49-76.

11. Marie-Madeleine de CEVINS, "Clercs de paroisse et frères mendiants dans les villes hongroises à la fin du Moyen Âge : entre coopération et concurrence", dans ZSSKA, 85, 1999, p. 277-297.

12. Marie-Madeleine de CEVINS, "L'encadrement pastoral des citadins hongrois aux XIVe et XVe siècles", dans J. KLOCZOWSKI (dir.), Christianity in East Central Europe. Late Middle Ages, 2Lublin, Instytut Europy Srodkowo-Wschodniej, 1999, p. 53-80.

13. Marie-Madeleine de CEVINS, "Les paroisses hongroises au Moyen Age", dans Sandor CSERNUS et Klara KOROMPAY (dir.), Les Hongrois et l'Europe : conquête et intégration, Actes du colloque de Paris (16-17 juin 1997), Paris-Szeged, Publications de l'Institut Hongrois de Paris, 1999, p. 341-357.

14. Marie-Madeleine de CEVINS, "Les implantations cisterciennes en Hongrie médiévale : un réseau ?", dans Unanimité et diversité cistercienne. Filiations, réseaux, relectures du XIIe au XVIIe siècle, Saint-Étienne, Publications de l'Université de Saint-Étienne, 2000, p. 453-484.

15. Marie-Madeleine de CEVINS, "Les confréries en Hongrie à la fin du Moyen Âge. L'exemple de la confrérie "Mère de Miséricorde" de Bardejov (1483-1525)", dans Le Moyen Age, 2000 (t. CVI), fasc. 2, p. 347-368 et fasc. 3, p. 495-511.

16. Marie-Madeleine de CEVINS (collab.), Laszlo KOSZTA (collab.), "Noblesse et ordres religieux en Hongrie sous les rois angevins (v. 1323 - 1382)", dans Noël COULET et Jean-Michel MATZ (dir.), La noblesse dans les territoires angevins à la fin du Moyen Age, Actes du colloque d'Angers-Saumur (3 - 6 juin 1998), Rome, Ecole Française de Rome, Collection de l'Ecole Française de Rome, n°275, 2000, p. 585-606.

17. Marie-Madeleine de CEVINS, "Les femmes dans l'Eglise à la fin du Moyen Age : l'exemple de la Hongrie (XIIIe - début du XVIe siècle)", dans Mélanges en l'honneur de Paulette L'Hermite-Leclercq, Paris, Presses de l'Université de Paris-Sorbonne, 2000, p. 257-266.

18. Marie-Madeleine de CEVINS, "La religion des laïcs, vue par les prédicateurs franciscains hongrois de la fin du Moyen Age", dans Specimina Novat. I, Pécs, Université de Pécs, 2001, p. 147-168.

19. Marie-Madeleine de CEVINS, "Société et vie culturelle en Hongrie sous les rois angevins", dans N.-Y. TONNERRE et E. VERRY (dir.), Les Princes angevins du XIIIe au XVe siècle. Un destin européen, Actes des journées d'étude de Fontevraud (15-16 juin 2001), Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2003, p. 219-245.

20. Marie-Madeleine de CEVINS, "L'exercice de la prédication pastorale en Hongrie à la fin du Moyen Age", dans S. CASSAGNES-BROUQUET, A. CHALOU, D. PICHOT, L. ROUSSELOT(dir.), Religions et mentalités au Moyen Age. Mélanges offerts à Hervé Martin, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2003, p. 325-336.

21. Marie-Madeleine de CEVINS, " A szegények és a betegek gondozása a középkor végi magyar városokban" [Le soin aux pauvres et aux malades dans les villes hongroises à la fin du Moyen Age]", dans Korall. Társadalomtörténeti folyóiratn°11-12 (mai 2003), Budapest, 2003, p. 47-74.

22. Marie-Madeleine de CEVINS, L'Eglise dans les villes hongroises à la fin du Moyen Age (vers 1320 - vers 1490), Budapest-Paris-Szeged, Publications de l'Institut Hongrois de Paris-METEM, (Dissertationes , I), 2003.

23. Marie-Madeleine de CEVINS, "Le stéréotype du bon laïc dans les sermons franciscains hongrois de la fin du Moyen Age", dans M. GRANDIERE, M. MOLIN (dir.), Le stéréotype, outil de régulations sociales, Rennes, Presses Universitaires de Rennes (Histoire), 2003.

24. Marie-Madeleine de CEVINS, "Les relations ecclésiastiques entre la France et la Hongrie au Moyen-Age : état des connaissances", dans J.-L. FRAY et T. GORILOVICS (dir.), Regards croisés. Recherches en Lettres et en Histoire, France et Hongrie, Actes du colloque de Clermont-Ferrand (27-30 septembre 2001), Debrecen, Kossuth egyetemi kiadó Studia Romanica de Debrecen / Bibliothèque française n°5, 2003, p. 65-100.

25. Marie-Madeleine de CEVINS, Saint Etienne de Hongrie, Paris, Fayard, 2004.

26. Marie-Madeleine de CEVINS, "L'Observance franciscaine en Hongrie dans les années 1500 à 1530 : une centralisation ratée ?", dans F. MEYER et L. VIALLET (dir.), Identités franciscaines à l'âge des réformes, Clermont-Ferrand, Presses Universitaires Blaise Pascal, 2005, p. 431-462 (Histoires croisées).

27. Marie-Madeleine de CEVINS, "La formation du lergé paroissial en Hongrie sous les rois angevins", dans M.-M. de CEVINS et J.-M. MATZ (dir.), Formation intellectuelle et culture du clergé dans les territoires angevins (vers 1246-vers 1480), Actes du Colloque d'Angers (15-16 novembre 2002), Rome, Ecole Française de Rome, Collection de l'Ecole Française de Rome n°349, 2005, p. 47-78.

28. Marie-Madeleine de CEVINS, en collaboration avec jean-Michel MATZ, "Introduction", dans M.-M. de CEVINS et J.-M. MATZ (dir.), Formation intellectuelle et culture du clergé dans les territoires angevins (vers 1246-vers 1480), Actes du Colloque d'Angers (15-16 novembre 2002), Rome, Ecole Française de Rome, Collection de l'Ecole Française de Rome n°349, 2005, p. 47-78.

29. Marie-Madeleine de CEVINS, "Assistance et charité en Hongrie médiévale (fin XIIIe - début XVIe siècle)", dans Ph. HAUDRERE (dir.), Pour une histoire sociale des villes. Mélanges offert à Jacques Maillard, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2006, p. 381-402.

30. Marie-Madeleine de CEVINS, "Les rois angevins et les débuts de l'observance franciscaine en Hongrie au XIVe siècle", dans Bulletin annuel de l'Association Mémoire des Princes Angevins, 2005 (parution en 2006), P. 27-35.

31. Marie-Madeleine de CEVINS, Les Franciscains observants hongrois de l'expansion à la débacle (v. 1450 - v. 1540), Rome, Istituto Storico dei Cappuccini, Bibliotheca seraphico-capuccina 82, 2008, 685 p.